L’impressionnisme et Christian Dior, les 60 ans de
Chloé…. Cet automne l’heure est à la lecture. De beaux livres griffés qui
donnent des envies de soirées cocooning, lové au coin du feu, à dévorer les
pages de ces ouvrages inspirants.
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Alexander
McQueen Working Process
En 2008, Alexander
McQueen invite le photographe Nick Waplington à se glisser dans les coulisses
de sa collection automne-hiver 2008-2009. Baptisée The Horn of Plenty, cette
collection fut la dernière du créateur qui revisita chacune de ses inspirations
depuis ses débuts en temps que styliste, 15 ans plus tôt. Près de trois ans
après la disparition tragique du célèbre couturier, le photographe dévoile pour
la première fois ces clichés aux éditions Damiani, avec l’ouvrage Alexander
McQueen Working Process. Une rétrospective photo qui invite le lecteur à suivre
pas à pas le processus créatif du créateur, des premiers croquis au défilé. Le
tout illustré de storyboards et de textes signés par de prestigieux
contributeurs tels que la journaliste Susannah Frankel.
Alexander McQueen, Working
Process – Photographs by Nick Waplington par Susanna Frankel, publié aux
editions Damiani, 65 euros. |
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Roger Vivier
Il a inventé le
talon aiguille en 1954, le talon Etrave en 1958, le Choc en 1989 ou encore le
Virgule en 1963… du 2 octobre au 18 novembre prochain, les créations mythiques
du chausseur français s'exposent au Palais de Tokyo. Un hommage baptisé
Virgule, etc... dans les pas de Roger Vivier qui s'accompagne de la sortie du
livre baptisé sobrement Roger Vivier et
qui révèle, sur papier glacé, l'histoire de la maison française. Plus de 200
chaussures y sont photographiées, des premiers modèles imaginés par Roger
Vivier ou plus récemment par Bruno Frisoni, le directeur artistique de la
maison depuis 2002.
Roger Vivier par
Virginie Mouzat et Colombe Pringle, publié aux éditions Rizzoli, 65 euros
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Valentino,
Objects of Couture
Alors que Maria Grazia
Chiuri et Pierpaolo Piccioli présentaient la collection Valentino printemps-été
2014 le 1er octobre dernier, les
Editions Rizzoli consacrent un ouvrage hommage aux accessoires de la maison.
Souliers et petite maroquinerie cloutés, sac et pochette imprimés camouflage,
minaudières précieuses... autant d’objets ultra convoités que s’arrache la
planète mode depuis plusieurs saison. Valentino : Objects of couture est édité
par le critique d’art Francesco Bonami a
qui l’on doit notamment des expositions à la Whitechapel Gallery de Londres ou
encore la direction de la 50ème Biennale de Venise. Un hommage composé de plus
de 300 accessoires immortalisés par David Bailey, Nobuyoshi Araki ou encore
Douglas Gordon. Un ouvrage inspirant qui donne l’occasion de plonger au cœur de
la maison romaine qui habillait les femmes en rouge.
Valentino : Objects
of Couture par Pierpaolo Piccioli et Maria Grazia Curi, publié aux éditions
Rizzoli, 60 euros
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Chanel
La marinière, le tailleur en tweed, la
petite robe noire, le sac en cuir matelassé… Fondée il y a exactement 100 ans
par Coco Chanel, la maison Chanel révolutionne la mode de l’époque pour incarner
l’élégance française à travers ces créations mythiques qui mêlent les codes
masculins et féminins. En 1921, la marque innove encore et devient la première
maison de couture à se lancer dans la parfumerie avec Chanel n°5, sa fragrance
mythique. Quelques années plus tard en 1924, Chanel développe son atelier de
bijoux et signe entre autres le sautoir en perles orné d’un camélia. Un
héritage riche que fait perdurer Karl Lagerfeld, nommé directeur artistique de
la maison en 1983. Fin juillet, les éditions Assouline publient un coffret
composé de trois tomes, consacrés à la mode, la parfumerie et la joaillerie,
qui rend hommage à la maison. Ce coffret retrace l’histoire de la marque à
travers de nombreuses photographies ainsi que des textes, signés par la journaliste
et écrivain anglaise Natasha Fraser-Cavassoni pour la partie mode, l’écrivain
français Vincent Meylan pour la partie joaillerie et enfin la journaliste
française Martine Marcowith pour la partie parfumerie. Des clichés vintage de
Coco Chanel aux images des défilés, en passant par les photographies des
égéries de la maison telles que Carole Bouquet, Vanessa Paradis ou encore Keira
Knightley… Le coffret Chanel offre une vision complète de l’univers unique de
la maison Chanel.
Coffret Chanel,
édité aux éditions Assouline, disponible fin juillet, 60 euros.
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Trésors du
vintage, la mode aux enchères
Voilà
le nouvel indispensable : un argus de la mode ultra documenté, revenant sur le
phénomène du moment, les ventes aux enchères. D'une robe Worth du début du
XXème siècle (vendue 21 270 € en 2012), à une veste Alexander McQueen de 1998
(vendue 15 600 $), en passant par tous les grands noms (Dior, Chanel, Yves
Saint Laurent, Versace...), cette bible donne le tempo de la tendance. Et si
les prix flambent pour les Birkin en croco Hermès, dépassant allègrement les 40
000€, on découvre qu'une robe Comme des Garçon est accessible dès 400 €, qu'il
est possible de s'offrir du Alaïa autour de ces prix là, tandis qu'un tailleur
Balenciaga des annés 60 part pour plus de 12 000€. Bref, tous les prix sont là,
ainsi que les conseils des experts les plus pointus : Cameron Silver de la
boutique Decades à LA, Fiona Stuart de Rellik à Londres, les parisiennes
Dominique Chombert et Françoise Sternbach...
500 pages qui donnent l'envie et les connaissances nécessaires pour
commencer, ou continuer, à fréquenter les salles de ventes... (PG)
P.Blanckaert &
A.Rincheval Hernu : Trésors du Vintage, la mode aux enchères 1900-2000 (ed. La
Martinière)
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Jean Patou, une
vie sur mesure
Créée en 1914 au
cœur de Paris, la maison Jean Patou bouleversa dès ses débuts le vestiaire des
élégantes de l'époque en s’imposant comme l'une des maisons de couture
incontournables de la scène parisienne. Maître du sportswear, il inventa la
jupe de tennis pour Suzanna Lenglen et popularisa le pull monogrammé qu'il
broda de ses initiales. Côté grand soir, il fût prisé pour ses élégantes robes
du soir sans manches teintées d’Orientalisme. Dès 1923, le couturier se lance
dans le parfum, excellant vite dans le domaine olfactif comme dans la couture,
créant des hits comme Joy, surnommé le parfum le plus cher du monde ou encore
l’huile de Chaldée, le premier produit solaire. Après la mort du créateur en
1936, Marc Bohan, Karl Lagerfeld, Jean Paul Gaultier puis Christian Lacroix
font leur classes dans la maison jusqu’en 1987, année sonnant l’arrêt de la
couture. Alors que la maison vient d'annoncer son grand retour sur le devant de
la scène mode française, elle est l'objet d'un beau livre aux éditions
Flammarion et signé Emmanuelle Polle.
Jean Patou, A
fashionable life par Emmanuelle Polle, publié aux editions Flammarion, 75 euros
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Impressions
Dior, Dior et l'impressionnisme
Plus connue pour
être la maison d’enfance du créateur Christian Dior, la demeure de Granville de
style belle époque accueillait il y a un mois, l’exposition Impressions Dior.
Cette rétrospective mettait en lumière le lien si particulier qui unit la
maison de couture et ses créateurs, de Christian Dior qui fonde la marque en
1946 à Raf Simons nommé directeur artistique en 2012, aux peintres français
issus du mouvement impressionniste tels qu’Edgar Degas, Paul Cézanne ou encore
Claude Monet. A l’occasion de cette rétrospective, un ouvrage précieux est
publié aux éditions Rizzoli NY retraçant au fil des pages les liens tissés
entre la maison de couture et le mouvement impressionniste. Florence Müller et
Barbara Jeauffroy-Mairet, commissaires de l’exposition, signent ce livre
intitulé Impressions Dior en collaboration avec l’historien de la mode Farid
Chenoune, les conservateurs Brigitte Richart du musée de Granville et Phillipe
Thiébaut du musée d’Orsay ainsi que le créateur des parfums Dior François
Demachy. Richement illustré, cet ouvrage confronte 70 robes de la maison de
couture aux toiles de maîtres provenant de collections privées, du musée
Marmottant et du musée D’Orsay.
Impressions Dior par
Florence Müller, publié aux éditions Rizzoli, 35 euros. |
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Chloé Attitudes
Créée en 1952 par
Gaby Aghion, qui voulait imaginer une mode insouciante, libre et moderne, la
maison Chloé célèbrait l'année dernière son 60ème anniversaire. A cette
occasion, Judith Clark, commissaire renommé organisait au Palais de Tokyo la
toute première exposition entièrement consacrée à la maison française. Baptisée
Chloé Attitudes, cette rétrospective retracait l’histoire de Chloé sous forme
d’un parcours thématique, ni chronologique, ni nostalgique, pour une visite à
l’image de l’univers pensé autrefois par Gaby Aghion. Une exposition
aujourd'hui racontée à travers le beau livre Chloé Attitudes qui dévoile, sur
papier glacé, certaines des pièces emblématiques des différents designers qui
se sont succédés à la tête de la direction artistique. Le tout commenté par la
journaliste Sarah Mower et dirigé par Marc Ascoli.
Chloe : Attitudes par Sarah
Mower, publié aux éditions Rizzoli, 65 euros.
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Pretty Much
Everything
Kate Moss, Gisele
Bündchen, Christy Turlington, Alexander McQueen, Sofia Coppola, Lady Gaga... La
liste des icônes de mode, du cinéma et de la musique ayant défilé devant
l'objectif du duo de photographes est longue. Partenaires à la vie comme au
travail, Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin appartiennent à cette élite de
photographes les plus en vue du moment. Leur signature? De somptueuses et
étranges images au croisement entre la photographie de mode et les arts
multimédia. En vingt ans, ils ont réalisé plus de 26 couvertures pour Vogue
Paris et shooté des centaines de campagnes dont celles des maisons Louis
Vuitton, Balmain ou encore Christian Dior. Editée par la maison Taschen et sous
la direction artistique de M/M cette version grand public, en version souple,
revient comme son nom l'indique sur la quasi totalité du travail du duo
néerlandais. Regroupant plus de 600 clichés, l'ouvrage s'accompagne également
d'une page d'autocollants permettant de personnaliser la couverture au gré de
ses envies. Une nouvelle édition à découvrir dès à présent chez colette.
Pretty Much Everything,
Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin, publié aux editions Taschen, 750 euros
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Le monde selon
Karl
"L’élégance n’est ni une question de
porte manteaux, ni une question de porte monnaie"; "Le luxe, c’est la
liberté d’esprit, l’indépendance, bref le politiquement incorrect" ;
"Je pense que les tatouages sont horribles, c’est comme porter une robe
Pucci à vie"... Directeur artistique des collections femme de la maison
Fendi depuis 1977, directeur artistique de la maison Chanel depuis 1983 et
directeur artistique de sa marque éponyme depuis 1998, la créativité de Karl
Lagerfeld s’exprime dans ses multiples collections saisons après saisons… Mais
aussi dans ces Karlismes, ces formules caustiques qui fusent les unes après les
autres et qui ont contribué à créer le mythe de l'un des plus grands créateurs
de mode contemporains. Ces citations mémorables ont été compilées et éditées
par l’écrivain et traducteur Jean-Christophe Napias, sous la direction du
journaliste et éditeur Patrick Mauriès, et font l’objet d’un livre illustré par
Charles Ameline publié chez Flammarion. En attendant la sortie du livre le 25
septembre prochain, une sélection des citations les plus mythiques de Karl
Lagerfeld sont disponibles sur le site www.karl.com.
Le monde selon Karl par
Jean-Christophe Napias et Sandrine Gulbenkian, publié aux éditions Flammarion,
25 euros
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Just Me de
Roberto Cavalli
Spécialiste des
imprimés animaux, des robes légères estivales aux décolletés vertigineux, des
jeans strassés, des tenues en cuir lacés ultra stretch... Roberto Cavalli s'est
imposé au fil des années comme l'un des pionniers du style sexy made in Italy.
Incarnée par Kate Moss, Gisele Bündchen ou Laetitia Casta, la femme Cavalli est
voluptueuse, bronzée… toujours consciente de son pouvoir de séduction. Alors
que débute la Fashion Week milanaise, Roberto Cavalli dévoilait lundi dernier,
son autobiographie "Just Me". Un ouvrage qui rassemble plus de quatre
années de notes et de nuits blanches passées à collecter minutieusement ses
souvenirs d'antan. En plus de s'épancher sur sa carrière et ses années de
création, Roberto Cavalli se confie sur sa vie intime, évoquant son enfance en
Toscane, le rôle que les femmes ont joué dans sa destinée et plus généralement
ses avancées au cœur de la société italienne. Editée par Mondadori, "Just
Me" est à découvrir exclusivement en Italie, depuis mardi 17 septembre.
Just Me par Roberto
Cavalli, publié aux éditions Mondadori, 25 euros
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