Après avoir
parcouru le monde, le photojournaliste chilien Sergio Larrain a tout quitté. A
quarante ans, celui dont le métier l’a emmené à l’autre bout du globe décide de
s’isoler dans la campagne chilienne. Il y vivra jusqu’à sa mort, l’année
dernière, en quasi hermite, produisant de rares images à la dimension quasi
métaphysique. Son noir et blanc d’une très grande beauté, la spontanéité de ses
clichés, la véracité des regards des enfants photographiés en Amérique du Sud
ou en Europe – en somme, les deux vies der Sergio Larrain s’exposent aujourd’hui à la Fondation Henri
Cartier Bresson. Un événement en soi (de son vivant, le photographe avait
refusé toute forme d’hommage public), accompagné pour l’occasion par un beau
livre aux éditions Xavier Barral.
Source : www.vogue.fr





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